Télérupteur

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Un télérupteur permet d’allumer et d’éteindre un ou plusieurs éclairages depuis différents points de contrôle. Ce système se révèle très pratique pour les couloirs et les cages d’escaliers, car il offre la possibilité à toutes les personnes présentes de gérer la lumière depuis leur emplacement. Cet appareil se décline en version unipolaire ou bipolaire et s’installe généralement au niveau du tableau électrique. Dans certains cas, il se trouve dans un boîtier encastré à proximité des boutons-poussoirs du circuit. Découvrez la sélection de télérupteurs par e-planet élec.

Quelle est la différence entre un interrupteur et un télérupteur ? 

Le télérupteur offre la possibilité de commander un ou plusieurs éclairages à partir de trois points de commande minimum. Souvent, ces derniers prennent la forme de boutons-poussoirs. On parle parfois de système va-et-vient, une solution qui convient particulièrement bien aux endroits comme les escaliers ou les couloirs, par exemple. La présence de ces dispositifs d’un bout à l’autre se révèle très pratique au quotidien, pour allumer puis éteindre la lumière au moment de changer de pièce ou d’étage. 

Un interrupteur traditionnel, à l’inverse, constitue un point de commande unique. Il est relié à un circuit d’éclairage, qu’il ouvre et ferme depuis un même endroit. De ce fait, pour allumer une lampe connectée à un interrupteur normal, seul le bouton-poussoir correspondant peut être utilisé.

En pratique, ces deux systèmes servent à la même chose et se comportent de façon similaire. La véritable différence entre un interrupteur et un télérupteur concerne la possibilité qu’offre ce dernier de contrôler des éclairages depuis plusieurs points de commande, contrairement au premier. Un télérupteur implique au moins 3 points de contrôle et peut en inclure jusqu’à 15. Il s’agit donc d’un dispositif polyvalent, qui garantit une bonne flexibilité pour gérer l’éclairage de grands espaces avec beaucoup de passage.

Dans le détail, ces deux éléments présentent de nombreuses différences sur le plan technique. Premièrement, un télérupteur fonctionne sur la base d’impulsions électriques, contrairement à un interrupteur, qui utilise du courant continu. De plus, le mécanisme d’un télérupteur est muni d’un électroaimant qui change d’état à chacune de ces impulsions, tandis qu’un modèle standard repose sur un système mécanique de base. Deuxièmement, un télérupteur requiert des boutons-poussoirs pour envoyer ces impulsions, alors qu’un interrupteur classique maintient le contact en permanence. Troisièmement, un télérupteur s’installe de manière différente au niveau du câblage. Sa mise en place implique de manipuler seulement deux fils et se révèle, de ce fait, très simple, même si elle reste plus compliquée que celle d’un interrupteur habituel. 

Enfin, l’emplacement du télérupteur diffère de celui d’un interrupteur standard. Dans la mesure où il prend en charge au moins trois points de commande, un télérupteur modulaire doit être installé dans le tableau électrique, à côté du disjoncteur d’éclairage. Cependant, dans le cas de rénovations, il peut être encastré dans une boîte de dérivation, plus proche des points de commande. Il s’agit, dans ce cas, d’un modèle de télérupteur encastré.

 

Comment savoir si le télérupteur est HS ?

Plusieurs signes peuvent indiquer une panne de télérupteur :

  • Le voyant lumineux ne s’allume pas lorsqu’on appuie sur le bouton-poussoir et l’éclairage ne fonctionne pas.
  • Le système émet un son inhabituel, comme un bourdonnement ou un grésillement, au moment d’appuyer sur l’un des points de commande. 
  • La lumière s’allume ou s’éteint de façon aléatoire, sans action de la part des utilisateurs. 
  • Le levier bleu du télérupteur n’oppose aucune résistance alors qu’on essaie de le manipuler.
  • L’activation du circuit fait sauter le disjoncteur.
  • L’enclenchement manuel du télérupteur au niveau du tableau électrique devient nécessaire pour obtenir de la lumière.

Dans de telles circonstances, quelques vérifications approfondies s’imposent. Parmi les éléments à inspecter, on trouve notamment les boutons-poussoirs eux-mêmes, plus particulièrement leurs branchements et connexions. Ensuite, il convient de s’assurer que les fils ne sont pas déconnectés au niveau du tableau électrique et que tout est normal sur le disjoncteur. 

Différents tests permettent d’établir qu’un télérupteur est bel et bien HS. Tout d’abord, le test de la bobine, qui consiste à débrancher les fils de la bobine sur les bornes A1 et A2 pour vérifier la continuité électrique dans le circuit. Sur certains modèles, ces bornes sont nommées A et B. Il faut ensuite se munir d’un multimètre en position ohmmètre et connecter ses sondes aux bornes. Si l’appareil indique une continuité avec une faible résistance, la bobine se trouve probablement en bon état. S’il n’y a pas de continuité, elle est sûrement coupée et si elle présente une continuité avec une résistance nulle, elle fait sans doute l’objet d’un court-circuit.

D’autres mesures permettent de confirmer une panne, par exemple, si la tension du télérupteur n’affiche pas 230 V entre la phase et le neutre. Cette valeur doit aussi être testée en actionnant les boutons-poussoirs du circuit.

 

Où trouver le télérupteur ?

Comme évoqué plus haut dans cet article, un télérupteur modulaire s’installe, dans la grande majorité des cas, à l’intérieur du tableau électrique. Dans toutes les maisons neuves, cet appareil se fixe sur le rail DIN, à côté du disjoncteur du circuit d’éclairage de 16A maximum et doit se conformer à la norme NF C 15-100. Le télérupteur se distingue par son sigle TL.

Cependant, pour certaines habitations rénovées, ce dispositif est encastré à proximité des points de commande, afin d’économiser des travaux. S’il ne figure pas sur le tableau électrique, il faut donc chercher des boîtes d’encastrement ou de dérivations près des boutons-poussoirs. 

Si, malgré ces vérifications, le télérupteur reste introuvable, mieux vaut se mettre à plusieurs pour le chercher en écoutant attentivement. En effet, lorsqu’on appuie sur un bouton poussoir du circuit, le dispositif produit un petit « clac », ainsi qu’un léger ronronnement. Si le problème persiste, mieux vaut faire appel à des professionnels pour identifier l’emplacement du télérupteur.